Les ateliers de percussions africaines s’adressent aux adultes, adolescents et enfants à partir de 6 ans avec un nombre maximal de 15 participants par séance.
Ces ateliers proposent la découverte et l’initiation aux percussions mandingues (Afrique de l’Ouest) à travers des rythmes traditionnels mais aussi des arrangements plus modernes.
La méthode d’apprentissage est orale, sans solfège et fonctionne par répétition et mimétisme. Les instruments (djembés, dunduns…), facilement accessibles, permettent d’évoluer et s’épanouir dans le jeu collectif. L’atelier travaille donc dans un corps d’ensemble, développant la polyrythmie.
Cette méthode ludique permet aux participants de développer des qualités telles que l’écoute, la mémoire et la concentration.
Tous les objectifs s’adaptent en fonction du public accueilli, de son âge, du lieu, du temps consacré et du projet dans lequel ils s’inscrivent.
Le nombre de séances varie en fonction de la demande. Les instruments sont fournis par l’association mais aussi par les intervenants.
Les objectifs :
- Découvrir des musiques d’inspiration traditionnelle africaine (provenance, histoire), plus particulièrement les rythmes mandingues (originaires d’Afrique de l’Ouest).
- Valoriser un travail de groupe par l’écoute, le respect, le partage à travers la pratique musicale collective.
- Apprivoiser et pratiquer un instrument de percussion (djembe, dun-dun, xékéré pour les percussions africaines…),
- Favoriser les adaptations musicales.
- Développer la capacité de coordination corporelle.
- Découvrir et s’approprier différentes techniques de jeu (mains et/ou baguettes) et différents sons.
- Aborder des notions de rythme et instaurer une polyrythmie.
- Valoriser l’importance du chant dans ces musiques en permettant aux participants de s’approprier une mélodie.
- Valoriser ces pratiques par une représentation publique (sur demande).
Malgré la différence de fabrication ou de matière des différents instruments, on retrouve des similitudes dans leurs rôles au sein de la polyrythmie, ce qui confirme l’origine africaine de la majorité des rythmes brésiliens, si il en est encore besoin.
Par exemple, il y a trois basses en percussions africaines et trois basses en percussions brésiliennes, respectivement : doum doum et surdo, les plus grosses et les plus graves, sanbang et contra surdo, les moyennes, kenkeni et coupeurs les plus petites et les plus aiguës. Les basses sont le coeur de ces musiques. Les participants, enfants ou adultes, prennent conscience de leur importance.
En africain, ces instruments permettent l’apprentissage d’une autre technique de jeu (jeu avec mailloches, travail sur l’indépendance entre les 2 mains…) que celle du djembe, instrument phare de la percussion africaine mandingue, qui se joue main sur peau.
Les petits instruments, que se soit en africain ou en afro-brésilien (xekere, ganza, cloches…), permettent d’intégrer plus facilement les enfants rencontrant des difficultés d’exécution ou les plus jeunes, lorsque la différence d’âge est importante au sein d’un même groupe.
Lorsque leur nombre le permet (15 maximum en africain), les participants peuvent « tourner » sur les différents instruments et ainsi choisir celui dont il souhaite jouer.
Les rythmes abordés sont majoritairement binaires. Les ternaires ne sont travaillés qu’avec les enfants de plus de 9 ans.
Les morceaux sont construits ainsi : un appel de début et un appel de fin, une ou plusieurs tourneries (ou pattern), des breaks (événements), plus la « chauffe » (accélération du tempo) et des jeux de questions-réponses.
Chaque instrumentiste joue sa partie et ainsi naît la polyrythmie.
Les thèmes africains principalement appris : djolé, kuku , Yantai makru, djansa, konden.
Un chant est très souvent lié au morceau, ce qui permet d’aborder la pratique du chant. L’accompagnement chant, sur certaines actions, s’est fait sur des chansons françaises tel que « Fais pas-ci, fais pas ça » de Dutronc ou à partir de CD pédagogiques fournis par les enseignants. Ceci demande beaucoup de préparation en amont.